lundi 30 mars 2009

Enoshima

Un des meilleurs souvenirs. Pas le plus bel endroit du monde pour autant. Mais après la montagne je voulais impérativement faire la mer, quitte à sacrifier quelques temples de Kamakura.

Sur le papier l'île d'Enoshima peut faire penser au Mont St-Michel, l'abbaye en moins.


Mais lorsque l'on descend du train, on se croirait plutôt en Californie. Ambiance balnéaire, boutique de Surf, les doubles voies bordées de palmiers. Et puis le coucher de soleil...


L'ambiance est cool. Sur le pont, on pourrait presque croiser Mitch Buchannon. Mais sur le coup on regrette de ne pas avoir pu profiter du lieu en après-midi et de n'être là qu'au crépuscule.
Erreur. Notre timing est parfait.

Voir le mont Fuji était inespéré. Pas sur notre planning (Nikko et Kamakura sont les seuls excursions) et quand on a essayé du haut d'une tour de Shinjuku, rien.
Alors l'observer au coucher du soleil...

On court vite sur une plage de sable noir regarder le soleil descendre à vue d'œil. Bien évidemment mon appareil photo me lâche à ce moment là. Problème que n'ont pas les japonais qui tombent tous, MAIS TOUS en admiration.
Puis on profite un petit peu de la plage où trônent de jolies étoiles de mer parmi les nombreux morceaux de plastiques. La mer est bien plus sale qu'en Bretagne, c'est une évidence mais bon on a jamais touché le Pacifique donc on se trempe les mains à des défaut des pieds.

Puis balade, très longue balade dans l'île. Une ruelle qui monte bordée de magasin de souvenirs (tiens, tiens), qui débouche sur une esplanade où se tiennent les escaliers menant au temple (quand je vous dit Mont-St-Michel...) Enfin le parallèle s'arrête là. Car ici c'est l'île des amoureux. On a pas fait la cloche qui promet l'amour éternel mais on a vu l'arbre sacré de l'amour avec ses plaques votives aux formes de coeur.




La promenade continue sur les hauteurs où l'on aperçoit à certains endroits le Fuji, à d'autres des amoureux qui s'embrassent dans un coin (très étrange leur façon de se tenir, à les voir on dirait des gens qui pleurent en se cachant). Quelques petits temples avec jardins, beaucoup d'escaliers qui montent et descendent et des dizaines de faucons pèlerins qui volent très très bas (les corbeaux on les entend, mais eux se planquent)



Ouais une belle promenade dans des rues désertes. Les restos ferment les uns après les autres. L'impression qu'il est 23h alors qu'en fait, il n'est même pas 19h30.
Seule petite ombre au tableau, on a dû tout se retaper en sens inverses avec des pieds en compote et pour ma part une fringale naissante. Eh oui la promenade ne fait pas le tour complet de l'île...
Mon petit blues resurgit.

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